MON APPROCHE THÉRAPEUTIQUE
L’autonomie comme philosophie thérapeutique
Mon travail de psychologue, c’est ainsi que je le conçois, est de rendre mes patients plus libres, plus autonomes. Mon rôle, celui que je m’efforce de tenir jour après jour auprès d’eux, est de m’effacer petit à petit jusqu’à ce que je devienne dispensable : un bon psychologue est un praticien qui parvient à se rendre inutile aux yeux de ses patients.
La parole comme porte d'entrée
Mon approche est centrée sur la parole et s’adosse à une pratique thérapeutique d’orientation analytique. Les premiers moments d’une thérapie sont l’occasion d’un lâcher-prise : c’est un espace où l’on peut déposer sa souffrance en toute sécurité ; c’est une parenthèse ouverte dans la cacophonie et la frénésie du quotidien où l’on peut dire son mal-être, quelqu’en soit la nature.
Ensuite, pas à pas, en faisant appel à vos souvenirs et en guidant votre réflexion, mon rôle sera de vous aider à donner du sens à ce qui vous arrive, à l’inscrire dans votre histoire en raccordant le présent au passé pour ainsi faciliter l’ouverture d’une voie plus sereine vers l’avenir. La parole, en effet, pour peu qu’elle s’adresse à une oreille attentive, laisse transparaître des modes de fonctionnement récurrents, des schémas de pensée répétitifs, des traumatismes oubliés mais toujours présents dont il faut prendre conscience pour espérer s’en rendre maître et ne plus être le jouet de son passé.
Je suis là pour vous faire entendre ce que vos mots disent de vos maux sans que vous en ayez clairement conscience. Je suis là pour vous écouter, mais aussi pour vous parler. Pas de longs monologues ponctués par les silences d’un sphinx assis derrière son bureau : les silences sont porteurs de sens et il ne faut pas les négliger, mais ils ne déterminent pas ma pratique.
Les clés du changement
Mon approche thérapeutique se veut plutôt un échange, une collaboration entre deux personnes, vous et moi, dont l’objectif est de faire émerger les solutions que vous portez déjà en vous. C’est en ce sens que ma pratique s’inscrit dans le courant humaniste-existentiel pour lequel chaque personne est unique et détient en elle les ressorts nécessaires pour surmonter les crises qu’elle peut être amenée à traverser. Pour ma part, j’ai choisi de faire appel aux ressources du corps pour compléter celles de la parole.
Un recours à la thérapie par le corps
J’ai souvent exercé dans des lieux de soins où le corps faisait l’objet d’une attention prioritaire de la part des soignants. Ma pratique dans ces milieux m’a enseigné que s’il était essentiel de recueillir la parole des patients, il était tout aussi important d’écouter ce que leur corps avait à faire entendre par le biais de ses manifestations: tensions, stress, douleurs chroniques, troubles du sommeil, etc.
J’ai donc intégré tout naturellement la thérapie psychocorporelle à mon approche thérapeutique pour mieux répondre au registre émotionnel des problèmes psychologiques auquel le corps a bien souvent un accès plus direct que l’esprit.
- La relaxation permet d’apprendre à s’écouter, à se « connecter » à ses ressentis ou à ses émotions.
- La cohérence cardiaque, par le biais de la respiration guidée, facilite l’apprentissage de la gestion du stress et de l’anxiété.
- La méditation permet de focaliser son attention sur l’instant présent, rejettant ainsi dans le lointain les ressassements, les inquiétudes et les contrariétés qui tournent parfois en boucle dans notre esprit.
Ces différentes techniques, apprises et pratiquées au cabinet, deviendront ensuite pour vous des outils quotidiens à visée prophylactique.
Un travail psychique dans sa globalité
Ce que vous avez du mal à vivre et qui vous amène à consulter un psychologue est donc toujours un problème singulier. Mais c’est aussi, bien souvent, un problème complexe qui se joue sur plusieurs registres qu’une approche thérapeutique univoque peine parfois à prendre en charge dans toutes ses dimensions. Une thérapie intégrative associant différents outils thérapeutiques peut alors être mise en œuvre pour répondre plus efficacement à la complexité d’une problématique.